
— La forme fortuite générée par la juxtaposition de deux livres Rainbow invite Sarah Boris à entamer un nouveau corpus artistique. Elle choisit le papier et les crayons de couleur et entame une série de dessins, aux infinies déclinaisons de compositions et d'accrochages. Comme souvent dans son parcours artistique, elle s'empare d'un symbole fort comme l'arc-en-ciel, pour croire en des lendemains meilleurs après la pandémie et l'actualité internationale difficile.

— Vient ensuite le passage du plat au volume, en parallèle de la poursuite des dessins. A partir de chutes de bois collectées à l'atelier bois du BO, elle créée des cercles de bois, bientôt en acier. Ces sculptures gigognes, faciles à transporter, permettent différentes dispositions, assemblées ou séparées.

— Initialement plat, l'anneau se transforme au fil des recherches d'accrochage et forme un pli à 90°

— Des barres, elles aussi laquées, sont créées avec la complicté et le savoir-faire de l'atelier carrosserie de la Ville de Pau.

— Ces barres, objets graphiques en soi, rejoignent le mur de la galerie éphémère et deviennent supports des 96 dessins.

— Trois mobiliers joyeux surgissent de l'imagination de Sarah Boris, et deviennent présentoirs des livres de l'artiste.

— En cours de résidence de production ce mois d'avril, Sarah Boris a réalisé avec l'aide des régisseurs cette sculpture de 3,10 x 1,85 m, d'après une maquette papier.